
«La vie est une porte qu'on nous claque
lentement au nez, et lorsque l'ouverture se
réduit à une fine fente de lumière, nous
tâchons de nous souvenir de ce merveilleux
paysage qu'elle nous offrait jadis, grand
ouvert, le panorama d'un avenir sans fin.
Cet avenir meurt ce jour même où je me
souviens.»
Le narrateur reçoit une lettre anonyme
qui, curieusement, lui raconte sa propre
enfance : la colonie de vacances, l'abbé T.
et le coussin de ses genoux, les marches
forcées, le Jura, ces amitiés qu'on prenait
pour de l'amour, Agathe. Non, pas Agathe.
On ne répond pas à une lettre anonyme.
Sinon par un roman.
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