
La première partie a pour titre : « Un Monastère Cistercien au Moyen âge ». Elle est une vue d'ensemble sur ce qu'étaient les Maisons de ce genre, à cette époque reculée. Excellente idée que celle-là ! Nous avions en effet jusqu'ici quelques aperçus de la question. Il nous manquait une histoire homogène et à peu près complète. Cette histoire, l'auteur de « Bonneval » nous l'a donnée. Qu'il soit remercié !
Et nous passons à la deuxième Partie, consacrée au relèvement des ruines de Bonneval, après l'année 1875. Il faut la lire, pour avoir une idée de cette incomparable entreprise, entreprise héroïque, réalisée par les Religieuses fondatrices. Elle nous les présente, venues de l'Abbaye de Maubec, sous la conduite de leur vaillant Aumônier, le R. P. Emmanuel, authentique restaurateur de Bonneval, comme il le fut de Bonnecombe.
Nous voici à la troisième Partie. Elle nous apprend ce qu'est la Moniale Cistercienne et ce qu'elle fait dans son Abbaye. Elle est peut-être la partie la plus attachante du livre. Il ne faudrait pas croire, en effet, qu'il s'agit ici d'une simple et sèche nomenclature des occupations de la Trappistine ; mais plutôt, dans un langage très vivant et pittoresque à la fois nous sommes introduits dans une sorte de philosophie de la vie Cistercienne, qui nous mordre le pourquoi, en même temps que la sagesse et le bien fondé de tel ou tel article de la Règle.
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