
Les textes présentés dans ce volume peuvent être lus comme un état présent de l'avancée théorique des jeunes chercheurs inscrits en thèse dans la Formation doctorale «Etudes littéraires francophones et comparées» de l'Université Paris 13, ou ayant fréquenté cette Formation tout en étant inserits en thèse dans une autre université. La plupart d'entre eux ont soutenu leur thèse depuis peu de temps, et les autres sont sur le point de la soutenir dans un avenir très proche. Autant dire que ce recueil a la prétention de donner une image assez fidèle de l'actualité de la recherche sur les champs qu'il couvre.
On a tenté ici le pari de tourner le dos aux définitions de l'identité littéraire à partir d'espaces emblématiques statiques, pour partir de la notion de littératures «migrantes», dans le sens, large, de littératures définissant leur identité, non à partir d'un espace donné, mais à partir de la tension, douloureuse ou désirante, entre deux ou plusieurs espaces, dont aucun ne peut à lui tout seul prétendre à les définir. La «migrance» est ici non seulement celle des individus entre des lieux, mais surtout celle des formes, comme celle de la réception : celle dans laquelle le texte prend sens et signification. Suivant le lieu où elles sont lues, les littératures qui nous préoccupent ici prennent souvent une signification toute différente, et dès lors leur lecture aussi est mouvance, migration, «migrance» encore.
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