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La compréhension de la production artistique d'Orlan est aussi difficile que ses oeuvres sont violentes. Orlan fascine et révulse. Mieux, elle fascine car elle révulse. Des années 1990 à 1993, Orlan a effectué une série de performances-opérations chirurgicales au cours desquelles elle a modifié l'esthétique de son visage d'abord d'une manière discrète, puis de plus en plus radicalement. Les oeuvres tirées de ces performances, des photos, des vidéos et même des morceaux de chair prélevés lors des opérations, insistent sur le déroulement de telles performances. Elles insistent sur un visage devenu oeuvre d'art, un visage rendu inhumain, un visage satyre. Le désir de toucher au visage, d'attenter à cette humanité, ne se justifie pas d'emblée, il intrigue. Que cette mutilation soit faite sous le sceau de l'art ne résout en rien la question; bien avant que d'être artistiques, les gestes qu'Orlan sont d'abord personnels et intimes: subir de telles opérations chirurgicales implique un malaise quant à son identité, quant à son corps. L'appréhension de cette production artistique implique une recherche de ce malaise, un malaise suffisamment lourd et existentiel pour désirer (re)mettre le corps sur le métier.