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Papa-Commandant, c’est l’administrateur colonial ; le « grand filet » qu’il jette devant les paysans pour les capturer et les forcer au travail, ce sont ses gardes-cercles, ses gendarmes et ses soldats. Les Maliens n’ont pas oublié la « deuxième portion du contingent », ces hommes et ces femmes recrutés par l’armée coloniale dans les années trente pour creuser les digues du grand projet de production cotonnière de l’Office du Niger. Ce que racontent les témoins interrogés par Magasa, c’est l’envers de la « mise en valeur », le prix, comptabilisé en vies humaines, qu’a coûté cette « grande œuvre française ». On comprend à travers ces pages comment le « développement » n’a jamais cessé d’être la traduction en termes impérialistes d’une réalité brutale et inavouée : la surexploitation des colonisés au profit de quelques intérêts privés. Certes, aujourd’hui, les méthodes ne sont plus tout à fait les mêmes, et les autorités ont changé d’apparence. La lecture de ce document permet de mesurer la portée réelle de ces transformations.