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Alors qu’en 1630 le théâtre a du mal à se renouveler, que la pastorale et la tragi-comédie, genres à la mode, ne parviennent pas à échapper à un « style d’époque » relativement uniforme, Corneille crée, à vingt ans, un théâtre jeune, d’une fraîcheur et d’une audace étonnantes. Il conçoit seul une esthétique nouvelle et ranime le genre alors moribond de la comédie. En remplaçant les personnages diaphanes de la pastorale, dont il s’inspire initialement, par des jeunes gens de la bonne société parisienne, qui hantent les lieux à la mode de la capitale et parlent sans détour d’argent ou de plaisir amoureux, il oriente le spectacle vers une plus fidèle représentation du réel. Mais cette thématique neuve n’est qu’un point de départ. Il dépasse ce « réalisme de surface », en prêtant à ses héros, non plus ce langage édulcoré, linéaire et relativement impersonnel du « style d’époque », mais une parole neuve, pleine de sève, fortement émotive et personnalisée. En un mot, il invente véritablement le dialogue, avec tout ce qu’il comporte de surprises, d’accidents et de spontanéité, propres à accuser la présence scénique des personnages. Cette démarche audacieuse, qui libère en partie la comédie naissante de l’emprise de la toute puissante rhétorique et élabore une poétique propre au genre dramatique, le jeune Corneille l’accomplit seul, en quelques années, orientant ainsi le genre comique vers une voie féconde, dont Molière saura faire son profit.