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En un ensayo que considera la poesía canaria de los 80, del académico Rafael Fernández publicado en La Gaceta de Canarias en enero de 1990, se corrobora que se produce en este tiempo de trancisión, una poesía de ruptura, también de pastiche y una retórica del silencio, y que es entonces cuando se inicia un proceso de refundación del espacio mítico y vivencial reconstruído con la palabra y el silencio. Por ello algunas características definitorias de esta etapa vendrán signadas según Fernández por: francotiradores que provienen de los 70, y que practican una escritura simbólica de raíz netamente insular y de compromiso con un tiempo y espacio socio-histórico canario, herencia de las vanguardias históricas y que tendrá de tradición y objeto: la imagen como indagación, o como discurso irónico, coloquial y lúdico. A pesar de la falta de homogeneidad en estos poetas insulares, se observará en ellos la fisicidad íntima, la soledad , el diálogo fabulado, la destrucción y lo diatríbico