
Historiquement, l'Occident (d'abord
par la Grèce) n'a pas manqué d'adopter
l'idée de transmigration des âmes héritée
peut-être du lointain Orient, avec les
Pythagore, Empédocle et autre Platon.
Puis le christianisme s'en soucia à son
tour jusqu'à qu'un certain concile, au
IVème siècle, l'écarte définitivement. Mais
il ne s'en défit pas complètement. Les
cathares puis les bogomiles, quelques
autres encore, maintinrent cette idée
hérétique.
Cependant, l'idée se mourait, l'idée
mourut. Et depuis, les gens raisonnables
l'estiment une pensée archaïque, tout au
plus folklorique, juste bonne à donner
du grain à moudre aux rêveurs attardés,
aux inconscients, aux irresponsables
qui refusent de voir et de participer au
monde d'aujourd'hui, si plein de heurts,
de bruit et de fureur.
Personne n'ayant pris vraiment la
peine de traiter rationnellement de
la transmigration des âmes, de son
degré de probabilité, cela appelait une
étude scrupuleuse et strictement délimitée.
Transmigration des âmes ou
métensomatose. Une autre formulation
s'avère possible ; non plus, transmigration
des âmes mais transferts d'entités
en voie d'intelligibilisation absolue,
jusqu'à devenir des entités parfaitement
intelligibilisées (ou entités intelligibles) le
qualificatif mettant ainsi l'accent, sur la
qualité essentielle et la destination finale
de ce qui s'incarne et se réincarne (une
entité) périodiquement.
Quant au concept d'entité on le
recevra comme l'expression d'une
substance inaliénable dans son identité,
constamment augmentée et enrichie,
fondamentalement unique et singulière, à
travers l'espace et le temps.
Je traite de ce sujet en philosophe et non
en théosophe ou en adepte de religions
exotiques.
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