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L’adaptation du roman-feuilleton au théâtre est semblable à une toile immense. Le public est le métier sur lequel elle est tendue. Les adaptateurs assemblés en sont les infatigables artisans. Ils n’apparaissent au dix-neuvième siècle que pour saisir aussitôt la navette et la faire courir sur la trame ; ils disparaissent au vingtième siècle en même temps que le roman-feuilleton, mais se trouvent, au cinéma, une nouvelle vigueur. Ainsi, sous ces plumes affairées, va croissant d’ampleur le large tissu. L’étoffe n’en revêt pas une seule couleur, elle ne se compose pas d’une unique matière. Bien loin que l’inspiration de la sobre Pallas en ait décidé les dessins, l’aspect en rappelle plutôt la méthode des artistes du Cachemire. Les bigarrures les plus étranges et les enroulements les plus bizarres s’y compliquent sans cesse des caprices les plus inattendus, et ce n’est qu’à force de diversité et de richesse que, contrairement souvent à toutes les lois du goût, cet ouvrage, incomparable en grandeur, devient également incomparable en intérêt. Le mélodrame et le vaudeville en sont le fond grossier, le coton ou la laine : ils sont le point commun à toutes les adaptations (l’action, le rire, les larmes, les chants et les danses, les décors et les machineries industrieuses). Le drame romantique l’assouplit en y mêlant sa soie, tandis que le naturalisme et d’autres courants encore tentent d’y glisser leurs filets plus minces en appliquant sur cette toile immense leurs arabesques d’argent et d’or. En étudiant la relation du roman-feuilleton et du théâtre, cet ouvrage, réunissant des chercheurs d’Italie, de Nouvelle Zélande, des États-Unis, de France, veut décloisonner les genres romanesques et les genres théâtraux. Durant tout le dix-neuvième siècle, l’interaction constante entre la scène et le roman, montre la nécessité de porter un regard commun sur les productions feuilletonnées et théâtrales. Le roman-feuilleton est issu de la scène, et les formes théâtrales du dix-neuvième siècle subissent en retour son influence.