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C’est entre 1935 et 1939, que Pierre de Lescure, après avoir fondé et dirigé La Quinzaine critique, publia ses premières œuvres : Pia Malécot, Tendresse inhumaine, Souviens-toi d’une auberge, La tête au vent. Une technique romanesque, encore inconnue du public français, s’y manifestait, visant à élaguer du récit tous les intermédiaires, à faire constamment appel à l’allusion, à établir les aventures à la fois en dehors et au-dedans des personnages, et à vous donner le plus vivement possible l’impression de la vie qui passe. « La grande qualité de Pierre de Lescure, écrivait Edmond Jaloux, est de montrer des gens qui vivent. Aucune introspection, aucun commentaire de l’écrivain : des gestes, des actes, des paroles, qui se suivent devant nous, sans que rien nous éclaire sur le fond des êtres. Et, cependant, ce fond s’éclaire peu à peu et laisse apparaître une sorte de vérité, une vérité mouvante, indécise, complexe, comme l’est la vérité des caractères, comme l’est la vérité de la vie. » Dès l’armistice de 1940, Pierre de Lescure s’engage dans la Résistance active ; puis, il fonde avec Vercors, en 1942, Les Éditions de Minuit. Recherché par les Allemands, il laisse à Paul Éluard la direction de ces dernières, et gagne le maquis du Haut-jura où il participera aux attaques de 1944. La guerre terminée, il écrit en Suisse les deux volumes du Souffle de l’autre rive, et prépare la création de la revue Roman. Mais, c’est à Saint-Paul-de-Vence, où il se fixe en 1948 avec Célia Bertin, que se développe et s’affirme cette volonté de purification et de renouvellement, à l’origine de laquelle on trouve les lignes que le fondateur des Éditions de Minuit signait dès 1942 : Il ne s’agit plus de petites renommées personnelles. Peu importe une voie difficile. Il s’agit de la pureté spirituelle de l’homme. Lignes auxquelles ferait écho, dix ans plus tard, le manifeste collectif de la revue Roman : Le roman n’est pas un art d’agrément. Non plus de l’art pour l’art. Il n’y a d’art que par l’homme et pour l’homme. En 1953, l’équipe de Roman monte à Paris et, en septembre de la même année, paraît la collection du même nom. Dès lors, un mouvement littéraire se développe, auquel se joignent, de plus en plus, des romanciers de tous les pays.