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Solo una. Que si no, llegaré tarde cuenta el bombardeo perpetrado por la aviación italiana fascista en Xàtiva (València), el 12 de febrero de 1939, y en Manuel. La lluvia de bombas coincidió con la llegada de un tren que transportaba a la 49 Brigada Mixta hacia la retaguardia, hecho que provocó que la estación de ferrocarril estuviera llena de gente. Murieron 145 personas y hubo más de 200 heridos. El 11 de febrero perecieron seis personas en la estación de Manuel, todos civiles. Después, cayó un manto de silencio sobre este hecho histórico llamado el Guernica valenciano. Se trata de un relato polifónico que cuenta treinta y nueve veces unos hechos que ocurrieron solo una vez, pero que nunca debieron haber acontecido. Cada capítulo es una pieza del rompecabezas que quiere reconstruir la memoria colectiva, llenando alguno de los vacíos que el paso inexorable del tiempo ha dejado y así acercarnos a la verdad que ayude a la reparación. Los capítulos, donde los personajes saltan de la realidad a la ficción confundiéndose, fluctúan entre el pasado y el presente, entre los hechos históricos y la imaginación.