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Dit is een boek over wat talen kunnen en niet kunnen. In een zinderend tweegesprek behandelen Nobellaureaat J.M. Coetzee en zijn Spaans- talige vertaler Mariana Dimópulos de vraag waarover schrijvers en vertalers al eeuwen twisten: hoe kun je de betekenis die gevangenzit in een tekst bevrijden, en de ideeën van de schrijver overbrengen in een andere taal? Als we taal zien als een unieke reflectie van cultuur in woorden, dan staat de vertaler voor de schier onmogelijke taak om de cultuur verschillen te overbruggen. De schrijvers bespreken het verschil tussen vader- en moedertalen, het gevaar van eentaligheid en de vraag of het wel zo erg was dat de eerste Duitse vertaalster van Anne Frank in de nasleep van de Tweede Wereldoorlog tekstuele ingrepen deed. En ze stellen: zelfs het gebruik van de eenvoudigste woorden als ‘brood’ of ‘konijn’ kunnen voor oplet tende ogen een mysterie blijken. In de traditie van Walter Benjamins essay De taak van de vertaler schijnt Spreken in tongen een licht op de belangrijkste talige en filosofische kwesties van onze tijd.