
Les derniers épisodes de la guerre d'Algérie sont
généralement mal connus du grand public. L'étude des idées
et de l'action de Jean-Jacques Susini, membre dirigeant de
l'Organisation Armée Secrète, permet d'éclairer cette période
troublée. Inculpé suite à la Semaine des Barricades de
janvier 1960, Jean-Jacques Susini s'évade en décembre de la
même année et passe en Espagne où il rejoint le général
Salan. Présent dès les premiers balbutiements de l'O.A.S.,
alors qu'il n'a que vingt-sept ans, il l'a accompagnée jusqu'à
la fin. Il est sans conteste l'un des personnages-clés de
l'organisation clandestine, puisque non seulement il fait
partie de sa direction collégiale, mais est en outre
responsable de sa section propagande. Enfin, son influence
ne fait que croître au fil du temps, si bien qu'à partir de mai
1962, on peut le considérer de facto comme le chef de l'Armée
Secrète.
Cet ouvrage, récompensé par le prix universitaire «Jeune
Algérianiste» en octobre 2002, s'efforce de restituer le
parcours de cet activiste.
Thierry Rolando, président national du Cercle
algérianiste, devait souligner «le pari que constituait le
traitement d'une personnalité aussi complexe et discutée
que celle de Susini, pari au demeurant réussi et qui sut éviter
les pièges du dénigrement et de l'hagiographie»
(L'Algérianiste, supplément du n° 100).
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