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Un militant du Parti communiste et de la C.G.T. tente de se situer par rapport à ces thèmes éternels que sont l’amour, Dieu, la mort, et plus précisément par rapport aux objectifs immédiats du syndicalisme et de la politique. Sylvestre Majoral, Portugais immigré, s’est construit tout seul. Homme parmi d’autres, le comportement des masses lui inspire une certaine réserve. Or, il vit avec elles. Mais peut-être que « le vrai Sylvestre n’était pas celui qui tentait d’apporter des réponses aux questions que lui posaient les travailleurs, mais celui qui posait des questions aux nuages. » La vente de « l’Humanité - Dimanche » tous les dimanches, l’histoire d’une grève, les réunions syndicales : à tout instant, Sylvestre se met et met les autres en question. A la mort de sa mère, il séjourne quelque temps à Narbonne parmi les siens, où plus que jamais il se sent étranger. Beaucoup de femmes dans sa vie. Il semble plus les « consommer » que les aimer réellement, à l’exception de Constance, sa grande découverte. De retour à Paris, il aime, ou croit aimer, Nathalie, charmante fille de « capitalistes » avec laquelle il tentera une fois de plus de construire une vraie vie. Nathalie disparaîtra dans le raz-de-marée de mai-juin 1968. Avec elle, beaucoup d’illusions de Sylvestre s’en vont. Ces batailles de Majoral pour la C.G.T., pour le Parti, ont quelque peu entamé sa foi terrestre. Le plus étrange chez ce militant traditionnel, ce sont les moments où l’on sent affleurer en lui des vagues d’espérance en un Dieu qu’il ne craint pas de nommer. Ainsi, à travers cette éducation politique et sentimentale, profondément émouvante, l’homme d’aujourd’hui vient à notre rencontre. Il parle au nom de millions de travailleurs que la « littérature » fait rarement entendre. Il parle comme eux tous. Il est vrai. Et il est autre. Il sera écouté.