Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Fargue, Léautaud, Breton et les autres, les écrivains dont je traite sont d’une sorte particulière : leurs vies et leurs œuvres sont si étroitement associées aux rues, aux façades, aux mœurs, aux itinéraires parisiens qu’on dirait que la Ville elle-même les a pris pour porte-parole. Ce sont des Parisiens profonds, des enracinés de la capitale, des promeneurs professionnels. J’ai mis mes pas dans les leurs. On voudra bien ne pas prendre le petit ouvrage que voici comme relevant de la critique, de l’histoire, ou d’une quelconque science littéraires. Il s’est écrit en marchant. C’est un récit de voyage, une suite de promenades, sans autre logique que l’agréable abandon qui est, après tout, la loi du genre. Sans doute les écrits des prédécesseurs ont-ils guidé mes errances. A moins que ce ne soit le contraire, que je me sois promené dans les livres, que j’aie lu dans le paysage. Ce genre de vagabondage serait impossible si Paris n’était pas resté, depuis un siècle et même bien davantage, fondamentalement, obstinément, miraculeusement semblable à lui-même. Le décor charmant des souvenirs d’enfance de Paul Léautaud est toujours debout. Comme le sont les demeures des frères Goncourt, le faubourg Saint-Martin de Fargue, les Passages surréalistes, le café Certâ d’Aragon, et ainsi de suite.