
Ouvrage pluriel et singulier, Un jour, un de mes descendants
est avant tout un hommage à Anne Pierjean, auteur de romans
pour la jeunesse, épistolière et poète, avec laquelle l'auteur a
correspondu dans sa jeunesse. Trois fils inséparables s'y entrecroisent
dans un tissage serré :
Un essai, ou plus modestement une réflexion sur l'une des
sources possibles du désir d'écrire : l'écriture comme mise au travail
d'une souffrance remontant à l'enfance et plongeant ses racines loin
dans l'histoire familiale.
Une biographie imaginaire : l'histoire d'Anne Pierjean et de ses
ascendants telle qu'elle transparaît au travers de son oeuvre, de
manière plus ou moins cryptée.
Un témoignage, pour autant qu'on puisse être témoin d'une
aventure imaginaire, ce qui suppose non seulement d'y être mais
de la partager. L'aire de jeu est étroite, assurément, et son périmètre
incertain, mais le plaisir du jeu ne tient-il pas à cela même : à la
texture poreuse de la frontière entre moi et l'autre, au miracle
d'une amitié où les identités vacillent par moment, et se fondent en
un seul être spirituel ?
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