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« L’inquiétude, que l’observateur digne de ce nom éprouve, à la vue de l’animal, trahit en quelque sorte l’angoisse métaphysique de l’esprit, qui s’interroge sur la condition humaine, sur les origines et les fins possibles de la vie. À qui veut, sagement, pénétrer dans ce domaine difficile, où la religion et la raison se trouvent sans cesse mises à l’épreuve, où les superstitions les plus anciennes voisinent avec les observations les plus sereines, je conseille la lecture du livre de Jacques Debû-Bridel » ; voici ce qu'écrivait — il y a vingt-cinq ans, en 1956 — Georges Duhamel de l’Académie française, à l’occasion d’un volume épuisé aujourd’hui : « La grande tragédie du monde animal ». Actuellement, avec « Le vieil homme et sa caniche », si les mêmes problèmes demeurent posés et analysés, il s’agit de tout autre chose : non plus de l’homme et de l’animal, en général, mais de treize années d’affection réciproque entre l’auteur (le vieil homme veuf) et sa caniche royale bien-aimée : Tchernia (c’est-à-dire noire en russe). À ce sujet, Jacques Debû-Bridel n’hésite pas à parler de « communion ». « Dans mon immense détresse, constate-t-il, il n’est pas de petite tendresse, et c’est d’une véritable communion qu’il s’est agit de 1964 à 1977 entre elle et moi... Le regard confiant de Tchernia, cette harmonie entre nos deux existences, m’ont permis de prendre la mesure exacte de cette solidarité entre tout ce qui vit, affirmée dès l’antiquité par Empédocle. » Car, ni Empédocle, ni Saint François d’Assises, ni Descartes, ni Bergson, ni Teihlard de Chardin, ne sont absents des échanges de vue entre le vieil homme et sa caniche. Mais on y verra surtout grandir, vivre, jouer, vieillir et souffrir aussi la belle caniche, habituée des réunions politiques, maîtresse de maison autoritaire, capricieuse parfois, toujours prête à sauter sur tous ceux qu’elle soupçonnait de menacer son vieil homme, une vraie princesse royale, sûre d’elle-même, irrésistiblement séduisante. Un livre sentimental peut-être, mais sans sensiblerie, lucide, où l’humour — parfois — sait s’unir à la philosophie, bref un livre que tous les véritables amis des animaux se doivent d’avoir lu.