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Adrian Frutiger nous parle des faits marquants qui ont déterminé sa vie. Son enfance au milieu de sa famille, aux environs d’Interlaken. Si la nature est splendide, la vie était alors économiquement difficile. Il apprend la typographie dans une petite imprimerie d’Interlaken et comprend, en manipulant des caractères de plomb à longueur de journées que toutes les pensées de l’homme pouvaient être fixées pour les lecteurs du monde entier. « Ce dur apprentissage, dit-il sans regret, me fut bénéfique pour toute ma vie professionnelle qui allait suivre. »
En 1948, sans un sou en poche, il s’inscrit à l’École d’arts appliqués de Zürich pour y apprendre le dessin de la lettre dans un cycle de quatre années. L’enseignement est rigoureux, mais Adrian était formé à la précision et les professeurs excellents. Les études achevées, il lui faut trouver du travail. Pour montrer ce qu’il sait faire, il a alors l’idée d’imprimer son travail de diplôme de fin d’études et de l’envoyer à toutes les fonderies de caractères d’Allemagne et de France, « ce qui valait mieux qu’un long discours ». C’est Charles Peignot, directeur de la fonderie Deberny & Peignot, à Paris, qui lui répond le premier, et c’est ainsi qu’il débarque en gare de l’Est, en 1952, avec sa jeune épouse et deux valises. Il a 24 ans.
Adrian Frutiger nous explique ensuite, bien sûr, ses « grands travaux » et leur contexte, ses collaborations, les bons et les mauvais moments. Et de réalisation en réalisation, d’année en année, on retrouve, en fond de trame, la pugnacité et l’esprit inventif et pratique de l’adolescent.
On découvre également, et cela est moins connu, un autre Frutiger : le philosophe et le spirituel, l’homme de cœur. Lui, qui a passé sa vie professionnelle à créer des caractères typographiques, d’abord pour le plomb, puis pour la photocomposition et enfin pour la numérisation informatique, a consacré toute une partie de son temps à s’exprimer graphiquement « d’une façon d’écrire autrement qu’avec des lettres », sous la forme de figures symboliques, dont Le cercle de la vie et Le jeu des perles de verre sont les temps forts.