
Ce livre est à la fois un cours de logique (théorie de la démonstration) et
d'épistémologie des "fondements". Il s'adresse aussi bien aux
mathématiciens qu'aux informaticiens, aux philosophes qu'aux physiciens
et aux linguistes.
Le premier tome Vers la perfection s'achevait sur la logique linéaire et la
distinction entre parfait et imparfait : le parfait renvoie à un monde d'actions
où l'on vit dans l'instant loin des vérités pérennes, alors que l'imparfait
est le monde de l'infini et de la pérennité, lieu du non-terminé. Alors que
la perfection s'analyse sans problème, tous les paradigmes logiques
considérés deviennent problématiques hors du mode parfait.
Dans ce second tome Vers l'imperfection, nous interrogeons ce monde
imparfait. En particulier, comment postuler la pérennité sans postuler en
même temps la pérennité de la pérennité ? Une pérennité non pérenne
s'exprime cependant dans les logiques iconoclastes, des systèmes qui font
sens sur le papier, mais qu'on a du mal à asseoir : la bonne intuition
se trouve finalement du côté de la mécanique quantique et des algèbres
d'opérateurs : c'est la géométrie de l'interaction.
L'interprétation de l'imperfection suppose la reconnaissance de l'intrication
entre sujet et objet : on découvre in fine que la tradition logique a minimisé
le rôle du sujet ; paradoxalement, en cherchant des notions objectives, elle
est tombée dans le subjectivisme.
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