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Ein Buch, das von Wunderkindern erzählt, in dem es von Wunderkindern einfach wimmelt, und das ihr Entwickeln zu dem Alltag oder zur reifen Höhe glaubhaft schildert. Viel Musik ist darin: Der Knabe Karl Maria Iredenius, der Geiger, der alle Gefahren des frühen Berühmtseins durchmacht, alleGefahren einer folgenden Sterilität, alle Gefahren einer neuansetzenden, nun schwergesetzten Arbeit; das Judenmädel Miriam, das als sechsjähriges Kind schon im Hofballett Triumphe einholt und als Zwanzigjährige eine umstürmte Sängerin ist. (Sie ist die stärkste Gestalt des Buches: genial, weibisch, berückend, gemein.) Und dann noch eine ganze Suite von Variationen über das Motiv Wunderkinder: ein Organist Willi Guth, der alle seine Kinder gewaltsam, mit Stockhieben und evangelischer Frömmigkeit, zu musikalischen Größen aufziehen will und dessen etwas gewaltsame Erziehung immerhin den Erfolg hat, daß sein Aeltester eines Tages von einem Impresario als — Meisterringer geworben wird und schließlich sogar den berühmten Türken Kara Mustapha beim Preisringen wirft. Nochmals: es ist ein herzliches Buch, nicht erschütternd, nicht unvergänglich, nicht revolutionär: doch man liest es gern, mit einer gewissen Spannung nach dem Fortgang der Handlung, zu Ende. Es gehört zu jenen Büchern, die zwischen Kunst und Unterhaltung einen Mittelweg zu finden wissen, die den Leuten die Entdeckung großer Dichtkunst zwar noch erschweren und sie doch schon eindrucksvoll vom vielgeliebten Schund fortführen.