
L'objectif «facteur 4» qui a été officiellement adopté et qui consiste à
diviser par 4 les émissions de CO2 de la France à l'horizon 2050, ainsi que
la hausse durable des cours du pétrole, sont là pour nous le rappeler, les
problèmes d'énergie sont un des plus grands défis que le 21ème siècle devra
relever. Être anti-CO2 ou ne plus être, c'est notre seul choix. Et ensuite ?
Cette phrase doit naturellement être intériorisée comme une contrainte sur
notre comportement quotidien. Elle peut aussi, sur certains points, être un
début de solution, dans la mesure où ce qui est inéluctable est parfois plus
facile à réaliser que ce qui n'est qu'une option.
C'est ce que tente de montrer Denis Bonnelle, s'adressant aussi bien au
simple citoyen qu'au décideur ou au chercheur, d'une manière aussi peu
idéologique que possible : ni pro ni antilibérale, ni anti ni pronucléaire, ni
pro ni antiaméricaine, avec intérêt pour les énergies renouvelables (grandes
et petites) mais sans occulter leurs éventuelles failles quand il en découvre.
Partant de principes aussi centristes, il aboutit à la conclusion que l'on peut
rechercher une combinaison d'énergies à utiliser qui soit à l'opposé des
solutions «de juste milieu» que l'on nous présente souvent, sous le nom de
«mix énergétique», comme les plus réalistes. Et même le souci de prendre
en compte les autres problèmes (sociaux, internationaux, économiques) de
notre époque, peut lui aussi conduire à privilégier des politiques plus
massivement pro-renouvelables, plus ciblées et plus inventives que celles
qui sont communément admises.
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