Adieu, Galaad
Adieu, Galaad fait revivre une semaine de fête organisée par le jeune Charles VI en l'abbaye royale de Saint-Denis, lors d'une trêve de la guerre de Cent Ans. En ce mois de mai 1389, on le surnomme encore le Bien-Aimé. Trois ans plus tard, il sombrera dans la folie.
Durant cette folle huitaine, Séverin, le très jeune écuyer d'un chevalier breton, va subir plus d'épreuves et vivre plus d'expériences de toutes sortes que la plupart des adolescents de son âge et de sa condition. Le jour, il sert Messire Étienne de Locronan qui lui apprend le métier des armes ; la nuit, il découvre l'amour et s'initie à des pratiques alchimiques censées le transformer radicalement.
Comme il restait autant de zones d'ombre à éclairer que de « blancs » à griser ou noircir dans la Chronique du Religieux de Saint-Denys, il a parfois fallu enluminer l'Histoire.