Fasciné par l'Orient et par les conquérants, Jacques
Benoist-Méchin a consacré son talent d'historien
et d'écrivain à la fulgurante existence (356-323) et
au génie militaire, politique et organisateur du fils
de Philippe de Macédoine. En franchissant l'Hellespont
en 334 avec 30 000 fantassins et 5 000 cavaliers,
Alexandre se lançait dans une épopée qui, en
dix ans, le vit conquérir et pacifier l'Asie centrale,
puis poursuivre jusqu'à l'Indus son rêve de fusion
des peuples de la Grèce et de l'Orient. A moins
de trente-trois ans, il mourut à Babylone, dont il
avait voulu faire sa capitale. Il avait révolutionné
le monde antique, car ses conquêtes firent naître
et se développer cette civilisation «hellénistique»
dont l'influence persista bien au-delà de la domination
romaine.