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Ce nouveau roman de Gaston Ouassenan s’ouvre sur « un salut fraternel à ceux qu’il surprendrait ». Pourquoi, en effet, ce récit de l’échec d’un couple, lui africain, elle européenne ? Pourquoi ce soupçon et ce désenchantement apparents jetés sur l’audace et la générosité, sur l’intuition d’un monde où seraient abolies les barrières raciales ? Est-ce si simple cependant ? Aussi bien les tenants de l’ethno-littérature que ceux de la littérature engagée reconnaîtront que Gaston Ouassenan est à l’écoute des multiples voix de l’Afrique d’aujourd’hui, celles du village et celles du campus, celles de la ville et celles de la diaspora, que ces pages entremêlent, désaccordées. Il sait que toutes ont leurs valeurs, leurs limites, leurs ambiguïtés. De cette interrogation latente, naît une tension dont témoignent les « allers et retours » du roman construit en séquences alternées, mais plus encore le rythme même de la plume : rapide, comme pressée de changer d’objet ici, lente et attentive là, pointe sèche sur certains visages, souple et douce à d’autres figures. Ces pages sont écrites au rythme du cœur. Un roman qui interroge, oui. Mais non un récit impassible. Gaston Ouassenan aime ses jeunes héros. Avec eux, il souffre. Avec eux aussi, il a foi en l’avenir, car un échec n’est pas une désespérance : « Elle avait frôlé le bonheur, mais d’autres après elle réussiraient, elle en était sûre »… « Ne pleure pas mon fils. Tu as tenté de porter un coup à la citadelle du racisme et des préjugés. Plusieurs ont déjà pris le même risque et beaucoup ont réussi. Un jour viendra… » Oui, c’est la foi de l’auteur d’aller-retour : un jour viendra où, avec l’écrivain noir américain Wright, beaucoup sauront dire en vérité : « La couleur n’est pas ma partie. Avant d’être noir (ajoutons : blanche), je suis un être humain. »