Déchiré le voile,
la parole court entre les pierres et les herbes,
avant ce mutisme qui effacera son scintillement, sa fulgurance,
avant ces jours
où nous pesons notre poids d'homme, courbons le dos
jusqu'à l'embellie qu'un murmure ouvre dans le ciel ;
nous accueillons cette gloire des pauvres
comme le vent sur nos coteaux dans l'été sec.