Déjà présent au Moyen Âge dans la
littérature et l'imagerie fabuleuse, le bestiaire
ne se veut pas un catalogue exhaustif du règne
animal, mais plutôt un regard artistique sur des
espèces avec lesquelles l'homme a entretenu
des rapports privilégiés dans le cadre de ses
activités : chasse, pêche, travail, loisirs,
voyages, connaissance scientifique ou simple
observation.
L'idée de réactualiser le bestiaire a séduit le
poète Jean-Philippe Aizier et le graveur Daniel
Gaubert. L'association de la gravure (héritée
d'une longue tradition) et de l'infographie
(traitement informatique de l'image) à la
poésie libre leur a permis une approche
novatrice du sujet.