Dans cette cantate, le poète tente de dire l'absence et la mort,
non seulement comme des souvenirs, des rappels, mais aussi
comme une nouvelle présence. C'est pourquoi le temps du poème
n'est pas une sorte d'adieu, mais une nouvelle rencontre par
laquelle la voix du fils, ou du grand enfant, étreint la voix de la
mère en tant que source et principe poétique pour voir et revoir la
vie au miroir du monde. Ces variations d'un coeur, sous la forme de
courts poèmes, sont une méditation continue sur la condition
humaine pour dépasser les chagrins de l'Absurde.