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Lassé. A neuf mois de l’élection présidentielle américaine, j’étais lassé par toutes ces analyses savantes écrites depuis un bureau à Paris, New York ou San Francisco, expliquant que Trump était LA catastrophe de l’Amérique. Il avait pourtant été élu, voulu, cet homme-là ! Pour comprendre ce qui allait se jouer en novembre 2020, le seul moyen était donc de rencontrer ses électeurs, toujours conquis ou déçus : ces Américains que l’establishment des grandes villes jugeait « déplorables », minables, racistes. Alors je suis parti. J’ai acheté une vieille Cadillac et j’ai sillonné l’Amérique de l’intérieur, dormi chez l’habitant ou dans des motels sordides, à la rencontre de pêcheurs de crevettes en Louisiane, de militants proarmes du Texas, d’un shérif de Virginie-Occidentale, d’une étudiante strip-teaseuse du Nebraska, d’un candidat de l’Idaho qui veut virer les Californiens libéraux, et de dizaines d’autres personnages qui sont les Etats-Unis de 2020. Je l’avoue : j’étais « trumpiste », séduit par la revanche de ces rednecks, ces « sans-dents », sur les élites moralisatrices qui veulent enterrer la grandeur de leur pays. Mais en cours de route, la donne a changé. Un virus a tout renversé. Je me suis retrouvé moi-même malade, aussi malade que ma Cadillac. J’ai découvert une Amérique qui perdait les pédales, dirigée par un leader incompréhensible, parfois ridicule. Une nation qui n’avait jamais été aussi humiliée depuis le Vietnam. Qui gagnera ? Peu importe. En quatre ou huit ans de mandat, Trump aura laissé une marque indélébile dans le pays. Plongée au coeur de l’élection la plus folle de l’histoire des Etats-Unis