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La reine Christine de Suède, fille du grand Gustave-Adolphe, est une des figures les plus attirantes de l’histoire. Elle joint l’étrangeté à l’éclat, un air d’énigme à un air de roman. Son siècle ne sut comment la juger. Peu de créatures humaines ont été plus encensées et plus injuriées de leur vivant. On remplirait plusieurs pages avec les seuls titres des odes, harangues, panégyriques, pièces de théâtre, en prose et en vers, en latin, en suédois, en français, en allemand, en italien, où Christine est portée aux nues. La liste ne serait pas moins longue des pamphlets, mémoires, épigrammes, en toutes langues aussi, où elle est traînée dans la boue. Aujourd’hui encore, elle embarrasse par un mélange, peut-être sans exemple, de grandeur et de ridicule, de noblesse et de perversité. On est en peine de décider si elle fut sincère, ou si elle se moqua de l’Europe. On ne l’est pas moins d’expliquer pourquoi la comédie tourna soudain en drame. La lumière se fait cependant p+eu à peu ; en écoutant Christine nous parler elle-même dans ses lettres, ses pièces diplomatiques, ses recueils de Maximes, son autobiographie, ses notes marginales jetées çà et là, nous finissons par la comprendre, et nous comprenons en même temps les jugements contradictoires des contemporains. A mesure que cette physionomie ambiguë nous livre son secret, elle nous inspire des sentiments ambigus comme elle. On est amusé et révolté, séduit et écœuré.