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Tout poème, chez Alain Borne, est l’équivalent d’un supplice déjoué. La vie devait lui infliger une souriante horreur, mais il le cachait. Il s’élevait au-dessus de ses pièges et c’était un enchantement de blanc et de froid qui, parfois, nous valut aussi des proses marquées de douleur et d’ineffable. Celui à qui Alain Borne s’adressait en écrivant, n’était pas celui à qui il parlait dans la vie. Il y avait dédoublement, mais la coupure était faite. Il restait là, stoïque dans le spectacle qui nous dévalue, feignant encore d’entrer dans le jeu quand le jeu se retirait de lui. Jusqu’au jour de la débandade. Tout d’un coup, Borne refusa nos présences. Sa chambre en apprivoisait d’autres. Inconsolé de ce que rien ne ressemblait à son rêve, il n’acceptait pas non plus de devenir l’épouvantail que font de nous l’alcool et l’âge. Un monde de poussière recouvrit Borne qui n’était plus fait pour le nôtre. A-t-il su qu’il quitterait les hommes à l’aube d’un pullulement et d’une robotisation grotesques ? Il avait dit : « Pour mon portrait de mort, ma pose est déjà prise ». Déjà il avait rejoint son pays d’exil, nous laissant le soin de pousser inutilement le rocher.