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Le « Trait-de-feu » est le nom de la poutre maîtresse qui, dans les anciennes fermes, notamment celles du XVIe et du XVIIe, soutient l’essentiel de la haute cheminée. La poutre secondaire se nomme le retour du trait-de-feu. En général, une petite cache y est aménagée en plein bois, du côté du foyer. Habilement dissimulée, elle recéla, au fil du temps, d’abord des herbes de la Saint-Jean protectrices du feu, puis les onguents des « sorciers » poursuivis par l’Inquisition, parfois le briquet non estampillé et les allumettes de contrebande, ou encore les économies du ménage (la « goyotte ».) Ce nom de trait-de-feu est une adaptation relativement récente de l’ancien terme : le tréfeux, tel qu’on l’utilise encore en Bretagne et dans plusieurs contrées du centre de la France. Ainsi orthographié, il signifie les trois feux qui marquaient, il y a bien longtemps déjà, les fêtes du solstice d’hiver (Noël). Trois feux qui devaient brûler durant trois nuits d’orgie. Ces trois nuits sont à l’origine des trois messes basses instaurées par l’Église pour effacer la tradition païenne de l’inceste sacré, et dont Alphonse Daudet fit le délicieux conte que l’on sait. J’ai donc utilisé ce vocable à dessein, non pour faire « joli » mais parce que c’est sous le trait-de-feu que me fut transmis le meilleur de ce que je rapporte ici. J.-S.