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Au cœur de New York, en mars 1956, un homme a disparu sans laisser de traces. Il se nommait Jesus de Galindez. Nationaliste basque, exilé d’Espagne, professeur de Droit international à la Columbia University, il était l’auteur d’un livre-réquisitoire contre le général Trujillo, tyran de Saint-Domingue. Le F.B.I. acquiert la conviction que Galindez a été enlevé et assassiné sur l’ordre de Trujillo. L’organisateur du rapt est l’as du service secret dominicain, le jeune général Arturo Espaillat. Des témoins sont tour à tour éliminés : un pilote de 23 ans nommé Gérald Murphy, un jeune pompiste de l’aéroport de Palm Beach. Le State Department exige un coupable. La police dominicaine arrête un pilote, Octavio La Maza, qui se suicide fort opportunément dans sa cellule. Son frère Antonio décide de le venger. Les appuis ne lui font pas défaut. Les crimes de Trujillo révoltent l’opinion latino-américaine. Le State Department doit abandonner la cause des dictateurs, ce qui permet à Fidel Castro de chasser de Cuba le tyran Batista. Mais lorsque Castro se tourne vers Moscou, Washington, cherchant à obtenir la caution des gouvernements latino-américains pour lancer une expédition contre Cuba, doit, en échange, leur sacrifier Trujillo. Le 30 mai 1961, Antonio La Maza venge son frère en assassinant le dictateur à la tête d’un commando de sept hommes. Les armes avaient été fournies par la C.I.A. Le ministre de la guerre devait prendre le pouvoir ; mais Espaillat, encore une fois, n’était pas loin : il fait échouer le coup d’État. Et l’héritier de Trujillo, Ramfis, peut succéder à son père. Sous prétexte de vengeance, le nouveau César fera périr des centaines de personnes dans des tortures encore inconnues, jusqu’au jour où la révolte du menu peuple de Saint-Domingue et la présence des croiseurs envoyés par Kennedy le contraindront à la fuite. “L’affaire Galindez” a amené le State Department à adopter une nouvelle politique en Amérique Latine. Mais après la crise des fusées d’octobre 1962, les États-Unis retourneront à leurs errements : ils préféreront encore les crimes des dictateurs aux risques de la révolution. Cette tranche d’histoire contemporaine où l’Amérique Latine se révèle toute entière avec son courage fou et sa cruauté ingénue, est aussi passionnante à lire qu’un roman, mais chaque détail a été vérifié à l’aide de témoignages et de documents peu connus ou encore inédits.