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Château-Richer, mardi 24 novembre 1992. — Eau grise, ciel gris, falaise noire de l’île d’Orléans de l’autre côté du fleuve, herbe ocre tout près de la maison. La brise, la marée montante, les mouettes. Mais il n’y a plus de chien pour courir et sauter dans l’herbe, mais il n’y a plus sa magnifique fourrure noir et feu pour donner une âme au paysage. Mon Dieu, mon Dieu, je ne trouve pas même les mots pour te demander de me consoler. Que des larmes, tantôt douloureusement contenues, tantôt désespérément versées. J’ai si mal mon Dieu, j’ai si mal. Je ne m’habitue pas à son absence. Je ne me pardonne pas sa mort brutale. Et je ne sais plus si je dois rester dans cette maison vers laquelle il m’avait guidé ou mettre la clé dans la porte et m’en aller, pour toujours. Bientôt 47 ans et me voilà plus démuni qu’un enfant de trois ans. Aussi quelle couardise m’empêche donc de marcher vers le fleuve, d’entrer dans l’eau et de me laisser recouvrir corps et âme par le vide éternel. Tout sauf cette douleur atroce plantée dans ma chair comme du verre brisé.