Noter ce qui nous arrive,
évoquer ce qui vient, est venu
dont nous avons tenu compte,
peut-être pour ne pas perdre tout à fait
cette modeste collection d'éclaircies,
la retenir.
N'oubliez pas que le quotidien mérite un travail de langage - comme tout poème - et qu'il est la
préparation, le nid du poétique. Nous sommes dans le jour, sa lumière, puis dans la main du jour, c'est-à-dire
dans l'amitié du temps et du lieu ou dans le mystère, l'angoisse, la question - ce qui est aussi le mouvement
de l'esprit, la quête, la perte, le retour, etc., etc.