
Quand les acteurs sont des usagers ou des professionnels des
services sociaux, quand ils mettent en scène des questions
touchant aux inégalités sociales, au traitement du chômage, à
la pauvreté et à l'aide sociale, ils soulèvent des enjeux fondamentaux,
notamment en matière de démocratie participative.
Quand ces acteurs tentent, à l'aide du théâtre-forum, d'humaniser
les pratiques sociales dont ils dépendent ou qu'ils exercent,
ils bousculent inévitablement les fonctionnements
institutionnels.
Pour autant, leur «donner la parole» suffit-il à les rendre
«acteurs» du changement social ? Cette question est à la
mesure du défi lancé par le théâtre de l'opprimé créé par
Augusto Boal et dont l'auteur s'empare ici à travers cette chronique
d'expériences menées en France, au Brésil ou en Inde.
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