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Gut Ding will Weile haben. Das gilt auch für das lateinische Langgedicht Concilium in monte Romarici, das bereits im Jahre 1849 der Ranke-Schüler Georg Waitz unter dem Titel "Das Liebesconcil" erstmals edierte. Sein kurzes, prägnantes Nachwort von gerade einmal 15 Zeilen besagte, dass es sich um ein Werk des 11., spätestens 12. Jahrhunderts handele und mit dem Gedicht CB 92 De Phyllide et Flora nicht mithalten könne. An beiden Aussagen hat sich im Grunde bis heute nichts geändert, nur dass Frederic Raby (1957) die Entstehungszeit auf etwa 1150 präzisierte. Er unterstützte damit Wilhelm Meyer (aus Speyer), der bereits im Jahre 1914 das Gedicht unter dem Titel "Das Liebesconcil in Remiremont" nochmals heraus gegeben und dabei über den Autor des "Concilium" festgestellt hatte: "Im Ganzen ist er ein Anhänger der neuen Richtung in den Formen der lateinischen Dichtung, der wohl um die Mitte des 12. Jahrhunderts gelebt hat."Eine kurze Inhaltsübersicht über das "berühmte Concilium Romarici Montis" stammt von Peter Dronke aus dem Jahre 1965.6 Die Fragen, die er darin formulierte, gelten noch heute: Wer ist der Autor dieses Gedichts, ein Kleriker, mit einer Begabung für Parodie und Satire, der sich über die Unabhängigkeit und das weltliche Leben der Konventsdamen von Remiremont mokierte, oder war es etwa eine der Damen in Remiremont selbst, die aus dem Nähkästchen plauderte? Wer ist die cardinalis domina? Ist es die Ãbtissin Judith selbst, welche die Debatte leitet wie ein Kardinal ein Konzil?