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Vollbart, Plateauschuhe und falscher Name: So getarnt tritt im Dezember 1977 einer der prominentesten Filmregisseure der USA seine dreimonatige Haftstrafe an. Verführung einer Minderjährigen lautet der Vorwurf. Als Remo Woodehouse verbringt der Delinquent nun eintönige Tage im kalifornischen Gefängnis Choreo. Eine Abwechslung bietet die Arbeit im Putztrupp, dem er zusammen mit Scott Maddox zugeteilt ist, einem zu lebenslanger Freiheitsstrafe verurteilten Mithäftling - wegen Mordes, sagen die einen, aus politischen Gründen, behauptet Maddox.
Vorsichtig gehen die zwei Männer zunächst miteinander um, sind wachsam, geben nur zögernd Details aus ihrem Leben preis: daß Maddox' Gesicht durch einen Brandanschlag entstellt wurde. Daß Woodehouse seine junge Frau vor acht Jahren auf tragische Weise verloren hat. Mehr und mehr werden ihre Gespräche zum Schlagabtausch, zum Duell. Denn in beiden keimt der Verdacht, daß der jeweils andere nicht der ist, der er zu sein vorgibt. Und daß beide ein Ereignis aus der Vergangenheit verbindet, das sie nicht mehr loslassen wird.
Die Konfrontation zweier Männer, wie sie dramatischer nicht sein könnte, beide verstrickt in einen der aufsehenerregendsten Mordfälle im Amerika des 20. Jahrhunderts. Mit funkensprühender Sprachgewalt lotet der große niederländische Autor A. F. Th. van der Heijden das Ausmaß dieser »transatlantischen Tragödie« aus. Das macht Das Scherbengericht zu einer atemberaubenden Lektüre.