Bien avant les réseaux sociaux, l'empire du Milieu tolérait les dazibaos où les gens pouvaient exprimer leur opinion dans l'espace public.
Les personnages atypiques de cette pièce chorale nous interrogent : les règlements sur l'affichage et le patrimoine urbain importent-ils plus que le sort des victimes ou la liberté d'expression ? Quel rôle peut jouer l'art s'il n'est pas une imposture ?
L'ironie, l'absurde, apportent le sourire et le mordant nécessaires à cette partition théâtrale qui invite à de libres inventions de mises en scène.