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Um 1900 entsteht ein neues Hören: von der Medialisierung durch die phonographische Technik bis zu Arnold Schönbergs Emanzipation der Dissonanz.Wie hören wir Musik? Am Beginn des 20. Jahrhunderts treffen mehrere Entwicklungen aufeinander, die dazu führen, dass diese Frage neu beantwortet wird: die Technisierung des Hörens durch den Phonographen und das Grammophon, die Verwissenschaftlichung durch Psychologie und Ethnologie und die Umbrüche in der Kompositionspraxis und -theorie. Es entsteht ein selbstreflexives Hören - der hörende Mensch in der Moderne hört in der Musik auch die Bedingungen seines eigenen Hörens. Zugleich öffnet sich das Hören bis hin zur musikalischen Wahrnehmung von Klängen, die zuvor als unmusikalisch galten, etwa von Dissonanzen oder ethnographischen Tonaufnahmen von Musik aus dem Hörer unbekannten Kulturen. Damit werden vermeintliche Gewissheiten über Musik in Frage gestellt und das europäische, bildungsbürgerliche Ohr wird herausgefordert. Diese epistemischen Verschiebungen verfolgt Frauke Fitzner quer durch den deutschsprachigen Musikdiskurs zwischen 1880 und 1930 und entwickelt aus ihnen eine Medientheorie des Musikhörens in der Moderne.