Des murs à franchir
Te voilà errant dans les méandres de l'exil
La ville est immense, et son immensité troublante
Une boule d'angoisse investit ta gorge, et tu vois des ombres hostiles guetter tes pas.
Et sur l'écran de ta mémoire, il y a de la fumée, de la rouille
Et tu gardes la bouche cousue, la peur aux tripes
L'hiver, cruel te verse des jours de glaces, des froidures infernales
Et partout, on te demande d'où tu viens.
Silence d'exil, silence d'asile, silence de prudence
Toute une ville pèse sur ton coeur en exil