Destiné, dès mon enfance, par ma famille, à suivre la
carrière équestre, que mes parents, les vicomte et
chevalier d'Abzac, avaient illustrée, j'ai fait tous mes efforts
pour arriver à remplir le but qu'elle s'était proposé.
J'ai consulté et étudié avec ardeur les ouvrages de nos
devanciers ; mais, si j'ai obtenu quelque succès dans mon
travail, je suis heureux de publier hautement que je le dois
aux principes que j'ai puisés dans les ouvrages de deux
écuyers modernes du plus grand mérite, qui, avec des
principes différents, ont concouru tous les deux à répandre la
lumière sur l'art de l'équitation.
En général, on dit que les extrêmes se touchent. Je
m'appuie sur cet axiome pour certifier que j'ai la conviction
réelle que les méthodes opposées de ces deux écuyers peuvent
s'harmoniser parfaitement ensemble en se faisant, bien
entendu, quelques concessions mutuelles.
Je baserai donc l'opuscule que je viens livrer à la publicité,
sur les observations que ces deux auteurs m'ont fait faire ; et
sur l'expérience que j'ai faite moi-même dans l'étude et la
pratique de l'équitation.
Alexis d'Abzac