Description

Diabolo fraise

La mémoire des petits riens

Odile a longtemps pensé qu'elle avait une mémoire qui ne servait à rien : la mémoire de détails et de « petits riens ».

De sa naissance en 1956, à Bréhand-Moncontour, à la fin des années de lycée à Lamballe, elle dévoile des petites tranches de vie avec fraîcheur et humour.

Ce sont des moments choisis, des scènes de vie en famille, au sein du village, à l'école... Des souvenirs précis et imagés imprégnés de l'odeur d'une rose, du goût d'un croissant chaud, de l'émotion d'un baiser... de la saveur du premier diabolo fraise.

Extraits :

(...) Pour les mariages, nous mangions sous la grange de la ferme. Dès qu'une bouteille de vin était vide, un convive y glissait une feuille de papier. Avec une allumette, il y mettait le feu. Et les hommes entonnaient la chanson :

- Au feu, les pompiers, v'Ià le torchon qui brûle. Au feu, les pompiers, v'Ià le torchon brûlé.

(...) C'était un cinéma comme les autres... Le retour à Langast a été épique. Je revois encore les mains de ma marraine positionnées à 10 heures 10 sur le grand volant de la deux-chevaux. La voiture sursautait davantage qu'à l'aller, ma marraine avait transmis son stress aux amortisseurs. Elle ne savait pas trop quoi me dire, tentait de m'expliquer certaines choses, regrettait le choix du film. (...)