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Luis Manuel regresa a Cuba en el verano de 2009 para tantear el mundo que dejó, la ciudad que amó y construyó en Habanecer. Frente a él, la isla en peso, con la plenitud de sus ruinas, en la que hoy vive y se desvive por seguir viviendo la Revolución. La Cuba que visiona el autor a su vuelta del exilio es un país surreal que delira y camina entre un porvenir de estrecha ortodoxia y un presente dicotómico, el patria o muerte y su cada vez más susurrante venceremos.Satíri co, con un humor cercano y fresco, nada melodra¡mático, irónico, con disparos certeros de elocuencia y ¡asientos de afilada erudición, el autor nos conduce a ¡través de los pasajes de este diario en los que se paladea el ¡sabor de una realidad que se cansó de soñar, que agotó su ¡sueño. La ¡Habana es una de las ciudades más amadas de la Tierra. Ella desgrana contra el mar la sintonía de una pelea ¡perdida, de una batalla eterna. Hijo de esta ciudad, el autor se ¡habanizó hace años, y habanece otra vez ahora, sin sal en los ojos, en medio de una saudade llena de rigor y anclada al cariño hacia un país que siempre deja huella. Y duele tocar cada cicatriz. Duele desabrazarse.