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John Hennig (1911-1986), mit Taufnamen "Johannes", wuchs in Leipzig in einer lutherisch-protestantischen Familie auf. Nach der Promotion in Philosophie und dem Staatsexamen in Germanistik und evangelischer Theologie lebte und arbeitete er in Aachen. Da er ausschloss, sich von seiner jüdischen Frau zu trennen, sah er sich 1939 zur Emigration gezwungen; ihm und seiner Familie blieb gerade noch Dublin als einziges Fluchtziel. Unter schwierigsten Bedingungen und mit vielerlei sehr unterschiedlicher Arbeit gelang es ihm während der Kriegsjahre, den Lebensunterhalt seiner Familie zu bestreiten. 1956 kehrte Hennig mit seiner Familie auf den Kontinent zurück und lebte fortan im schweizerischen Basel.
Trotz sich allmählich einstellender Kontakte und Anerkennung in Irland, der Schweiz, Deutschland und trotz intensiver Zuwendung zu der von ihm gewählten katholischen Kirche, seiner "bleibenden Statt", resümiert Hennig in seiner Autobiographie abschließend: "Das ändert jedoch nichts daran, dass ich nicht nur gesellschaftlich, beruflich, politisch und sprachlich, sondern auch religiös entwurzelt bin."
Mit Blick auf die gegenwärtig viel diskutierten Themen nationale Identität und Migration stellt der autobiographische Bericht John Hennigs über Herkunft, Ausbildung und Emigration aus Deutschland in den 1930er Jahren ein differenziertes zeitgeschichtliches Dokument dar und wirkt gleichermaßen zeitlos wie hochaktuell.