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E. T. A. Hoffmann ließ sich zu "Die Elixiere des Teufels" durch den 1796 veröffentlichten Skandalroman "Der Mönch" des englischen Schriftstellers Matthew Gregory Lewis inspirieren. Wie in der englischen Vorlage steht auch bei Hoffmann ein Mönch, Medardus, im Zentrum des Geschehens, der sich durch die unstatthafte Liebe zu einer rätselhaften Frau immer tiefer in Verbrechen und Unmoral verstrickt. Diesen Handlungsentwurf erweiterte Hoffmann jedoch um das schwarzromantische Motiv des Doppelgängers in Gestalt des wahnsinnigen Graf Viktorin, einem teuflischen, nicht abschüttelbaren Verfolger, der Medardus immer wieder in tödliche Gefahr bringt. Erst als der Mönch den erotischen Fluch erkennt, der auf seiner Familie lastet, kann er endlich seinen Seelenfrieden zurückerlangen.