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»Ich kann mich nicht mal richtig vorstellen, denn ich habe meinen Namen verhökert.« Tatsächlich hat der göttliche Apollo bereits Anfang der 1960er, in Geldnöten befindlich, seinen guten Namen an die NASA verkauft - für einen Pappenstiel, so daß der ehemalige Hausherr des Delphi-Orakels künftig vom Horoskopschreiben leben muß. Bei seinen Studien der menschlichen Natur stößt er auf den jungen Niederländer Tibbolt Satink, Jahrgang 1973 und seit seiner Geburt von einem Fußleiden geplagt. Deutet letzteres auf Tibbolt als einen modernen Ödipus? Einen, dem seine leiblichen Eltern fremd sind, einen, der von dem Liebespärchen, das sich 1973 bei Dreharbeiten zu einem Pornofilm kennenlernt, nichts weiß?Tibbolt hat große Pläne; so will er die wüsteste Hooliganschlacht Amsterdams anzetteln, vor allem aber die lästigen Begleiterscheinungen des menschlichen Lebens und Sterbens einem Alter ego mit Namen Movo (niederländisch kurz für »schlimme Füße«) aufhalsen. An den Tapes, auf denen Tibbolt von seinem Vorhaben berichtet, ist nicht nur Apollo sehr interessiert.