
Écritures en folie et folies d'écrire
Quel est le statut de l'écriture chez les psychotiques ?
Quel lien entre inspiration poétique et sentiment morbide du monde ? Entre l'écriture et le corps ?
Ne faut-il pas travailler le diagnostic différentiel entre différence et séparation, analogie et métaphore, régression et dissolution, etc. ? Sans oublier normal et pathologique.
La psychose : défense ou défaite ? Entre le mythe du Tout-un et la dissociation... ? Entre vie et mort, nous crie Antonin Artaud, le mort-vivant.
Le blanc s'interprète-t-il ? Nécessité de tout recréer, à tout le moins. Et « voilà qui installe l'écriture dans la proximité de la reconstruction délirante ; qui rapproche étrangement le poète du psychotique » (Laurence Aubry).
Déconstruire jusqu'à l'os ou chercher un sens pour l'homme souffrant ? Et si « Ça parle » (Lacan), de quoi donc et pour qui ?
De la sémiologie à la sémantique. « Un interprète ne traduit pas des signes, il incarne une intention et exprime un message... La vie n'est pas une figure du manque... Tout le bruit de la vie, qu'articule le langage, vient d'Éros » (Jacques Chazaud).
On parlait plus de symbole avant 1965, et de signifiant après. L'auteur évoque cette transition, en historien amateur et psychiatre dit « classique ».
Nous publions uniquement les avis qui respectent les conditions requises. Consultez nos conditions pour les avis.