François Fabié, chantre du Rouergue, né à Durenque en 1846, passe une enfance heureuse au Moulin de Roupeyrac. Brillant élève dès l'école primaire, il poursuit ses études à l'école normale de Rodez. Il intègre l'école de Cluny, en Bourgogne, et devient le premier agrégé de lettres modernes. Il débute sa carrière d'enseignant à Toulon, où il rencontre son épouse, puis il est nommé à Paris.
Adhérant au mouvement littéraire des Parnassiens, il publie de nombreux recueils de poèmes. La Chatte Noire, les Genêts, Savoir vieillir sont les plus connus.
Son oeuvre est inspirée par la nature et la nostalgie de son pays natal. Lorsque la guerre éclate, François Fabié, âgé de 66 ans, est retraité de l'Education Nationale et vit auprès de sa femme à La Valette dans le Var. A partir de 1914, il collabore à la revue politique et littéraire des Annales et publie plus de 80 poèmes sur le thème de la Guerre, révélant ainsi une autre facette de son talent.
Fleurs d'Héroïsme
rassemble un large choix parmi ces poèmes très émouvants où l'on perçoit l'authenticité de la vie du début du XXe siècle : l'amour du travail et de la terre, l'attachement à la vie spirituelle, le courage de ces combattants meurtris dans leur corps et dans leur coeur, la résignation des familles. La paix enfin !