On trouvera ici l'argumentaire d'une résistance aux vieux démons qui, de tout temps, voulurent jeter notre patrie (un si beau mot qu'il fait glousser les « derniers hommes » dont parle Zarathoustra) dans les bras accueillants d'un supposé - et toujours momentané - vainqueur.
« Je songe aux Ganelons, aux Cauchons de toute obédience dont l'unique objectif fut toujours, sous les prétextes les plus honorables (jadis une hérétique à brûler, naguère un trône ou une révolution à protéger, aujourd'hui des échanges commerciaux à préserver ou le nouveau monstre cadavérique du Dr Frankenstein, l'Europe, à revitaliser) fut toujours, disais-je, de pactiser avec l'adversaire pour prospérer sur les dépouilles du "cher et vieux Pays". En dépit des apparences, nous sommes ici au coeur de la question : la défense comme l'illustration de la langue française font partie avant tout des affaires intérieures et extérieures de la Cité. »
M. M.
Quelques opinions sur le Discours de la langue (1985) :
« Je l'ai lu d'un trait. Il le mérite. Voilà un nouveau Rivarol. »
Alain Peyrefitte, de l'Académie française.
« Ce Discours est le bienvenu. »
Michel Debré
« Parler, si bien, d'un sujet si important pour nous tous. »
Olivier Guichard
« Merci de juger aussi juste, de voir aussi loin, et de refuser l'indolence. »
Michel Jobert