Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Tout le monde connaît Mme de Sévigné. Personne ne parle de Françoise de Grignan, sa fille qui écrivit elle-même à son mari d'admirables pages d'amour.
Il faut lire la célèbre correspondance pour mesurer le poids écrasant d'un amour maternel excessif et indiscret qui utilise supplications et pressions, ruse même, pour faire venir la bien-aimée à Paris, l'y garder jalousement et l'arracher à la Provence où la retiennent pourtant mari, enfants, devoirs.
Françoise était la troisième femme d'un mari qui avait presque l'âge de sa mère, beaucoup d'esprit et de charme, un grand nom et des dettes immenses. Elle s'appliqua avec résolution à sa tâche harassante d'épouse du représentant du Roi dans la plus importante province de France. Son comportement avec ses deux belles-filles et les trois enfants qui lui restèrent des six qu'elle mit au monde montre son dévouement et sa tendresse maternelle, moins envahissante mais non moins passionnée que celle de Mme de Sévigné.
Ces tensions, ces devoirs ou ces affections qui l'accablèrent toute sa vie avec excès, Françoise les vécut avec excès, même si elle donna par maladresse, ou voulut donner d'elle, une image froide qui la défendit de sa trop grande sensibilité. Son corps traduisit en des maux fluctuants, incessants, le trouble et les passions de son âme.
Farouchement désireuse d'aimer et d'être aimée, Françoise de Grignan fut souvent trop aimée ou mal aimée, et ce mal retentit profondément en elle jusqu'à lui en faire une blessure mortelle.